(Québec) Le gouvernement caquiste promet d’agir pour plus de 40 000 citoyens avec des contraintes sévères à l’emploi qui ne bénéficient pas du crédit d’impôt solidarité.

Le premier ministre François Legault a fait savoir mercredi que soit la prochaine mise à jour économique de novembre, soit le budget du printemps corrigera cette injustice.

Le Parti québécois (PQ) talonnait le gouvernement caquiste depuis la semaine dernière, à la suite de la publication du rapport de la Protectrice du citoyen : elle relevait que ces 40 000 prestataires de l’aide de dernier recours n’avaient pas touché le crédit d’impôt auquel ils avaient pourtant droit l’an dernier, parce qu’ils n’avaient pas fourni une déclaration de revenus.

Or le gouvernement n’a pas tenu compte que ces personnes démunies n’étaient tout simplement pas « en mesure de satisfaire cette condition », comme le faisait remarquer la Protectrice du citoyen, Marie Rinfret.

À la période de questions mercredi, le chef intérimaire du PQ, Pascal Bérubé, est revenu à la charge. Il a demandé le versement automatique de ces sommes « cruciales dans la vie de ces personnes démunies », selon ses mots.

« Vous êtes capable d’abolir, pour 40 000 personnes, des règles contraignantes pour des gens qui en ont véritablement besoin, a lancé M. Bérubé. Réglons ça cette semaine. »

Le ministre de la Solidarité sociale, Jean Boulet, a dit être « sensible » à la solution proposée sans vouloir s’engager, mais son patron, le premier ministre François Legault, est allé plus loin.

« On a annoncé que la mise à jour (économique et financière) de l’automne sera faite le 7 novembre et on essaie de travailler pour que ça soit inclus dans cette mise à jour. Sinon, ce sera dans le budget du printemps. »