(Ottawa) Affaibli, le caucus conservateur du Québec se rencontrera mercredi pour panser ses plaies à l’abri des regards, a appris La Presse canadienne.

Les députés consultés n’ont pas voulu divulguer le lieu de la rencontre, mais elle ne se déroulera pas à Ottawa, selon nos informations.

Ce sera la première fois que les élus du Québec se rencontreront en personne depuis la soirée électorale où ils ont obtenu un score décevant dans la province.

Les députés Alupa Clarke et Sylvie Boucher ont perdu leurs sièges dans la région de Québec. Seule consolation : les conservateurs ont ravi le siège de Maxime Bernier en Beauce.

LE SOLEIL

Alupa Clarke

Le lieutenant politique québécois, Alain Rayes, était à Ottawa mardi pour une série de rencontres avec son chef Andrew Scheer et des personnes haut placées au sein du parti.

Depuis l’élection, M. Rayes multiplie les rencontres avec les candidats déçus du Québec. Il ne donne aucune entrevue aux médias pour le moment.

Un bilan avec l’ensemble des candidats du Québec devrait avoir lieu dans les prochains jours. La date du 10 novembre circule pour le moment et le lieu n’a pas encore été déterminé.

Où sont les femmes?

Avec la défaite de Mme Boucher, le caucus conservateur du Québec ne compte plus que des hommes blancs d’âge moyen vivant à plus ou moins deux heures de la ville de Québec.

M. Rayes avait pourtant réussi à recruter 31 candidates (40%) dans la province, incluant les députés sortants, ce qui les plaçait dans la zone paritaire.

Au niveau national, les conservateurs ont réussi à faire élire 18 % de femmes.

Le portrait au Québec est plus reluisant du côté des autres formations politiques, exception faite du Nouveau Parti démocratique (NPD) qui a fait élire Alexandre Boulerice, un homme.

Les libéraux ont fait élire 14 députées sur un total de 35 au Québec, soit une proportion de 40% de femmes.

Le Bloc québécois arrive tout près : le parti a fait élire 12 femmes, soit une proportion de 37,5% du caucus de 32 députés.