Bienvenue au Canada (encore)
La première fois que Simon Croz a réussi à parler à un être humain, après cinq mois à s’enfoncer dans les dédales de la bureaucratie fédérale, c’était le 21 septembre. L’être humain en question, un agent des services frontaliers du Canada, lui a donné 60 jours pour quitter le territoire. « La seule personne que j’ai pu rencontrer en cinq mois de démarches, c’est celle qui exécutait la sentence… »