L’arrestation d’un homme retrouvé sans le bracelet antirapprochement qu’il était tenu de porter a forcé Québec à serrer la vis en vérifiant l’ensemble des dispositifs.

Tous les bracelets antirapprochements en circulation permettant de renforcer la sécurité des victimes de violence conjugale ont dû être vérifiés à la suite d’un évènement survenu la semaine dernière où un homme est parvenu à retirer l’outil en question.

« La semaine dernière, un individu s’étant vu imposer le port d’un bracelet antirapprochement a été intercepté par des policiers alors qu’il ne portait pas son dispositif », a rapporté le ministère de la Sécurité publique dans un communiqué.

L’homme en question a été arrêté pour non-respect de ses conditions de remise en liberté. Il est actuellement incarcéré.

Le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, a demandé une opération de vérification de l’ensemble des bracelets antirapprochements en circulation. « Tous les dispositifs installés sont conformes et fonctionnels », assure le Ministère.

Dans les heures ayant suivi le signalement de cet évènement, les protocoles ont été renforcés.

« Nous tenons à assurer aux personnes victimes bénéficiant du programme que toutes les mesures nécessaires ont été mises en œuvre pour préserver leur sécurité », précise-t-on dans le communiqué.

Rappelons que le bracelet antirapprochement peut être imposé par un juge, la Commission québécoise des libérations conditionnelles ou la direction d’un établissement de détention.

Au total, 279 dispositifs ont été imposés au Québec jusqu’à présent.

Des mesures rigoureuses sont prises pour assurer la sécurité de la personne victime quand une situation suspecte est détectée. À ce jour, 538 déplacements policiers ont eu lieu à la demande de la centrale de surveillance.