Un jeune homme de 14 ans qui voulait faire une « plaisanterie » à ses amis a forcé le confinement d’une école secondaire à Blainville, mercredi, après avoir été aperçu par plusieurs résidants dans un boisé avec une cagoule et ce qui s’apparentait à une machette.

C’est vers 15 h qu’un premier appel a été logé au 911 pour rapporter la présence d’un individu qui marchait dans un boisé, tout près de l’école secondaire.

« Initialement, les citoyens nous disaient au téléphone qu’il se promenait un peu partout et qu’il avait une machette dans les mains ainsi qu’une cagoule. On s’est donc immédiatement rendus sur place », relate la porte-parole du Service de police de la Ville de Blainville (SPVB), Sara Tousignant.

Comme le veut le protocole, un « code noir » a alors été déclenché autour de l’école. Cela signifie concrètement que le bâtiment doit être confiné et barricadé en attendant l’intervention de la police, par mesure de sécurité.

Le jeune homme, âgé de seulement 14 ans, a finalement été localisé par des policiers une vingtaine de minutes plus tard. Il s’agit d’un ancien élève de l’école Lucille-Teasdale qui fréquente maintenant un autre établissement scolaire.

Peu après, le confinement de l’école a pu être levé. Au total, les élèves et le personnel ont été tenus de rester à l’abri pendant tout près d’une heure. Le jeune suspect, lui, a été emmené dans un poste de police, où il devait être rencontré par des enquêteurs en milieu de soirée, mercredi.

A priori, tout indique toutefois que ce serait un canular de bien mauvais goût qui est en cause. « Le jeune disait que c’était une plaisanterie à ses amis de son ancienne école qu’il voulait faire. Et c’était un bout de bois qu’il avait dans les mains, finalement », a évoqué Mme Tousignant, en précisant que c’est l’enquête qui confirmera néanmoins les motifs exacts.

Des accusations pourraient être déposées contre le jeune homme, qui a tout de même forcé l’intervention de nombreux policiers en plus d’interrompre les activités scolaires et de forcer le confinement de centaines d’élèves, ainsi que de professeurs et de membres du personnel. « Il a 14 ans, donc il est assujetti au Code criminel », s’est limitée à dire mercredi la porte-parole du SPVB.