(Waterloo) Trois personnes ont été transportées à l’hôpital mercredi avec des blessures ne mettant pas leur vie en danger et un suspect a été placé en détention après une agression à l’arme blanche pendant un cours de philosophie à l’Université de Waterloo, en Ontario.

La police régionale de Waterloo a indiqué aux journalistes que le motif de l’attaque n’était pas encore établi, mais que le suspect était interrogé par les enquêteurs.

« Je ne peux pas parler de motif pour le moment. Il est évident qu’une enquête est en cours, mais les enquêteurs sont en train d’interroger la personne en état d’arrestation », a déclaré Shaena Morris, surintendante du service de police régional de Waterloo, lors d’une conférence de presse.

« Il n’y a pas d’autre menace pour la sécurité publique, que ce soit sur le campus ou à l’extérieur, dans la communauté au sens large, pour le moment », a mentionné Mme Morris, qui a confirmé que les blessures des victimes ne mettaient pas leur vie en danger.

Les trois blessés sont deux étudiants et un professeur, a indiqué Nick Manning, vice-président associé aux communications à l’Université de Waterloo.

Lors de la même conférence de presse, Mme Morris a identifié le suspect comme un membre de la « communauté universitaire », mais n’a pas voulu confirmer qu’il s’agissait d’un étudiant.

La sécurité a été renforcée sur le campus dans les heures qui ont suivi l’agression survenue en après-midi, mais la situation est revenue à la normale plus tard dans la soirée.

M. Manning a indiqué que l’agression s’était produite dans la salle de philosophie 202, qui, selon le site web de l’université, traite des « questions de genre ».

« L’ensemble de notre communauté est très préoccupée par le fait qu’une telle chose puisse se produire ici. C’est un grand choc », a affirmé M. Manning aux journalistes.

« Nos premières pensées vont bien sûr aux étudiants qui suivent le cours et qui ont immédiatement apporté leur collaboration à l’enquête policière. Nous sommes là pour veiller à la santé mentale de nos étudiants et de notre personnel », a ajouté M. Manning.

Interrogé sur la sécurité dans le bâtiment avant l’agression, M. Manning a indiqué que l’université n’a généralement pas une forte présence de sécurité sur le campus.

« Nous avons la chance d’être dans une région du monde où ce genre de choses arrive très, très rarement. »

M. Manning a ajouté que l’université examinerait ses « systèmes de notification d’urgence » à la suite de l’agression au couteau.

L’agression s’est produite dans le Hagey Hall, où les cours ont été annulés à la suite de l’incident, avait indiqué auparavant l’université.