Menacer quelqu’un sur les réseaux sociaux peut avoir de lourdes conséquences judiciaires. Un homme l’a appris à ses dépens après avoir menacé de mort le chroniqueur de La Presse Patrick Lagacé. Le coupable traînera désormais un casier judiciaire.

« T’as intérêt à te la fermer, le smatt. As-tu compris ? M’a te démonter vivant, mon sacrement. »

Patrick Stephenson a envoyé ces menaces à Patrick Lagacé sur Facebook, le 5 janvier 2022, pour une raison inconnue.

Accusé quelques semaines plus tard d’avoir proféré des menaces, Patrick Stephenson a reconnu sa culpabilité, le 20 février dernier, au palais de justice de Montréal. L’Ontarien de 46 ans était alors « fortement intoxiqué » et souffrait d’une dépression, a indiqué la procureure de la Couronne. Il est maintenant sobre depuis quatre mois.

Le juge Pierre Dupras a suivi la suggestion commune des parties et a condamné Patrick Stephenson à un sursis de peine (sentence suspendue) et à une probation de 12 mois dans le cadre de laquelle il devra effectuer 60 heures de travaux communautaires. Il écope ainsi d’un casier judiciaire.

Patrick Lagacé, un journaliste chevronné qui anime aussi des émissions à 98,5 FM et à Télé-Québec, est souvent la cible d’internautes fielleux, particulièrement depuis le début de la pandémie.

En février 2022, Pascal Perrault, un résidant de Boisbriand de 49 ans, a été condamné à un sursis de peine et à une probation de 18 mois pour avoir menacé Patrick Lagacé sur les réseaux sociaux à l’été 2021.