Les utilisateurs du métro de Montréal ont fait face jeudi à deux évènements distincts impliquant la présence de gaz irritant qui ont forcé l’évacuation de plusieurs stations et des interruptions de service sur une vaste partie du réseau.

Deux évènements distincts incluant la présence de gaz irritants dans le métro de Montréal se sont produits jeudi, forçant l’arrêt de lignes complètes et l’évacuation de passagers. Les deux évènements ne seraient toutefois pas liés, affirme Katherine Roux Groleau, directrice des Communications institutionnelles et Affaires publiques à la Société de transport de Montréal (STM).

La présence de gaz irritant a d’abord été notée à la station Parc de la ligne bleue à 13 h 48.

« Certaines stations et des trains ont alors été évacués pour nous permettre de procéder au protocole de ventilation d’urgence », soutient Mme Roux Groleau par courriel. Une interruption de service a eu lieu sur la ligne bleue et la ligne orange, entre les stations Berri-UQAM et Henri-Bourassa, pendant 28 minutes.

Puis, à 18 h 10, la présence de gaz irritant a aussi été détectée à la station Berri-UQAM, déclenchant un nouveau protocole de ventilation d’urgence. Cette fois, l’interruption de service de 24 minutes a touché la ligne orange entre les stations Beaubien et Lionel-Groulx, sur la ligne verte entre Viau et Lionel-Groulx, ainsi que sur la ligne jaune entre Berri-UQAM et Longueuil — soit une vaste partie du métro de Montréal.

À Berri-UQAM, une personne aurait utilisé ce gaz irritant, possiblement du gaz poivré, a affirmé jeudi Raphaël Bergeron, agent relationniste pour le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le SPVM a lancé une enquête en vue d’identifier le ou les suspects, assure l’agent Bergeron. « Est-ce que ce sont des gens qui, dans la journée, se sont amusés à perturber le transport dans le métro ? C’est une forte possibilité », estime-t-il.

Les personnes responsables pourraient faire face à des accusations de méfait public. « On parle d’évènements ayant perturbé un élément important de Montréal : le métro. Si ce sont des gens qui voulaient être comiques, ce n’est pas très drôle », dénonce M. Bergeron.