La jeune femme accusée de complicité après le fait dans le meurtre de Luc Lafontaine, retrouvé mort à Saint-Basile-le-Grand, en Montérégie, plus tôt cette semaine, comparaîtra ce vendredi pour demander sa mise en liberté en attendant son procès.

Selon nos informations, la jeune femme aurait donné quelques détails aux enquêteurs qui auraient permis de les faire progresser dans cette nébuleuse affaire survenue plus tôt cette semaine.

Zoé Boutin, 18 ans, est accusée de complicité après le fait pour le meurtre de Luc Lafontaine et d’outrage au cadavre.

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Zoé Boutin

La jeune femme a été arrêtée lundi, à Saint-Basile-le-Grand, en compagnie de son copain, Nicolas Côté, 19 ans, accusé pour sa part de meurtre au deuxième degré et d’outrage à un cadavre.

Les deux jeunes adultes, qui se seraient rencontrés au cégep Édouard-Montpetit, où ils étudiaient, se trouvaient alors à proximité de la rivière Richelieu, où une embarcation a également été saisie.

Deux jours

Selon l’acte de dénonciation, Côté aurait assassiné Luc Lafontaine samedi soir à La Prairie, où vivait l’homme de 68 ans. Il s’est donc écoulé deux jours entre le moment du meurtre et l’arrestation du couple.

Le sexagénaire avait été porté disparu le lendemain par des proches inquiets qu’il soit absent d’un souper familial.

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Nicolas Côté

Un couteau ensanglanté aurait été trouvé par la police à proximité de sa résidence, ce qui aurait mené les agents de la Sûreté du Québec (SQ) sur la trace des deux suspects arrêtés lundi.

« C’est bouleversant »

On ignore toujours ce qui aurait poussé Nicolas Côté à commettre ce meurtre, ni comment Boutin aurait été impliquée dans le crime. Les deux accusés n’avaient aucun antécédent judiciaire.

Une voisine de la famille de Zoé Boutin rencontrée jeudi à Sainte-Catherine, en Montérégie, a témoigné être sous le choc.

« C’est bouleversant. Zoé, je la voyais partir prendre l’autobus tous les matins. C’est du monde que j’ai côtoyé et là, du jour au lendemain… », a-t-elle dit avant de retenir un sanglot.

La SQ, qui a pris le relais de la Régie intermunicipale de police Roussillon compte tenu de l’ampleur de l’affaire, poursuit son enquête. Le corps policier attend toujours des résultats d’expertise.

Nicolas Côté doit revenir en cour fin novembre.