Camion blindé, multiples voitures de patrouille, grenades assourdissantes : l’arrestation d’une femme de Terrebonne dans un secteur tranquille a causé un branle-bas de combat mardi. Au lendemain de l’opération policière impliquant le Groupe tactique d’intervention (GTI), le motif de cette interpellation demeure nébuleux.

La vaste opération de la Gendarmerie royale canadienne (GRC), de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et la police de Terrebonne s’est déroulée mardi après-midi dans un quartier résidentiel de cette municipalité de la couronne nord.

La Presse a pu confirmer qu’un suspect, dont on ignore toujours l’âge, était recherché alors qu’il se trouvait à l’intérieur de la résidence.

L’homme était activement recherché à travers le pays pour des raisons qui n’ont pas été communiquées publiquement. Selon nos sources, l’homme natif des États-Unis aurait des antécédents criminels en matière d’armes à feu.

Selon nos informations, il s’est enlevé la vie avant d’être arrêté par la GRC, qui portait assistance à l’ASFC.

Une femme se trouvait aussi sur place et a été interpellée par les policiers après l’opération. On ignore pour le moment le lien entre ces deux individus.

L’ASFC n’avait toujours pas répondu aux appels de La Presse mercredi.