(Washington) Un procureur fédéral américain a déclaré que son bureau travaillait sur un accord qui pourrait être proposé à une Québécoise accusée l’an dernier d’avoir envoyé du poison à l’ancien président Donald Trump.

Pascale Ferrier a fait une brève comparution devant un tribunal de Washington, jeudi matin, par vidéoconférence, et son dossier doit revenir devant le tribunal le 10 novembre.

Le procureur Michael Friedman a déclaré à la cour qu’il avait discuté d’une négociation de peine avec d’autres responsables du département de la Justice et a décrit les contours généraux d’une offre potentielle à l’avocat de la défense de Mme Ferrier.

Mme Ferrier a été accusée d’avoir menacé de tuer et de blesser le président américain, d’avoir envoyé des menaces par la poste et d’avoir violé les interdictions relatives aux armes biologiques en lien avec une lettre empoisonnée à la ricine qui a été envoyée à la Maison-Blanche.

Elle fait également face à 16 accusations fédérales au Texas liées à des lettres contenant de la ricine qui ont été envoyées à des responsables de l’application des lois de cet État.

David Bos, un défenseur public représentant Mme Ferrier, a déclaré que les accusations au Texas feraient également partie des négociations sur la peine.

Cette dépêche a été produite avec l’aide financière des Bourses de Facebook et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.