Le 8 février 2019, après cinq heures de lecture dans une salle d’audience bondée, le juge François Huot de la Cour supérieure a condamné le tueur de la Grande Mosquée de Québec à une peine de prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 40 ans.

Le juge venait donc de refuser la demande de la Couronne et choisissait de réécrire la disposition du Code criminel sur les peines consécutives afin d’imposer la peine que lui jugeait appropriée aux circonstances des crimes et aux caractéristiques de l’accusé. Les trois parties au litige, la Couronne, la Procureure générale du Québec et Alexandre Bissonnette ont interjeté appel de la peine. Les représentants de la poursuite ont déposé leurs mémoires d’appel vendredi. La défense fera de même lundi matin. Les auditions en Cour d’appel auront lieu à la fin janvier 2020.

La tuerie à la Grande Mosquée de Québec était la pire de la province depuis celle de Polytechnique en 1989, rappelle la Couronne. La peine de 40 ans imposée par le juge François Huot ne le reflète pas, déplorent les procureurs, qui réclament un emprisonnement minimal de 50 ans.

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