Valérie Plante voudrait que Québec installe « au minimum » six fois plus de radars photo (soit 60 nouveaux appareils) dans les rues de la métropole, a-t-elle affirmé mardi.

« Les radars, pour moi, c’est LA solution », a déclaré la mairesse de Montréal. « Il ne faut pas lésiner. […] Je n’y vois que des avantages. »

L’île de Montréal compte actuellement 12 radars photo fixes qui font respecter les feux rouges et les limites de vitesse, en plus des radars mobiles.

Fin juillet, La Presse a révélé que le ministère des Transports du Québec consultait l’industrie des radars photo afin de connaître sa capacité à lui fournir 250 nouveaux appareils en cinq ans. La province opère actuellement 54 radars photo.

Le même ratio d’augmentation devrait être appliqué à Montréal, a dit Valérie Plante.

Six fois plus, « c’est un minimum », a-t-elle dit, en marge d’une annonce sur l’économie sociale. « C’est une réalité de métropole. » Elle a ajouté que les radars n’étaient évidemment pas suffisants à eux seuls et que la Ville de Montréal mettait aussi d’autres solutions d’apaisement de l’avant, comme les dos d’âne, les saillies de trottoir et la surveillance policière.

« Pour nous, il faut qu’il y ait une partie importante de ces nouveaux radars-là qui soient à Montréal », a-t-elle continué. « L’idée n’est pas de dire que tout doit venir à Montréal et tant pis pour les autres régions, parce que les villes rurales aussi […] c’est difficile. »

L’équipe de la ministre des Transports Geneviève Guilbault n’a pas voulu s’avancer sur la demande formulée par Mme Plante.

« La ministre Guilbault présentera son plan d’action en sécurité routière sous peu », a indiqué son directeur des communications, Maxime Roy. « Assurer une meilleure sécurité sur nos routes exige de faire appel à un éventail de mesures qui seront annoncées d’ici la fin du mois. »