L’administration Plante a dit mardi accueillir avec ouverture le rapport de la vérificatrice générale de Montréal, alors que cette dernière se disait « préoccupée » par la façon dont ses recommandations sont traitées.

Michèle Galipeau, qui termine cette année son mandat de sept ans comme chien de garde des fonds publics municipaux, a publié lundi son dernier rapport. Elle y soulève des problèmes dans la façon dont la Ville entretient ses bâtiments patrimoniaux, gère ses finances et accorde des subventions.

« Chaque année notre équipe travaille à corriger, dans la mesure du possible, les enjeux qui sont identifiés par la vérificatrice générale et son équipe. On prend l’amélioration des services de la ville très au sérieux », a dit Dominique Ollivier, présidente du comité exécutif, en conférence de presse. L’élue a assuré que 86 % des recommandations de la vérificatrice générale avaient été mises en place ou étaient en voie d’être mises en place.

Plus tôt dans la journée, la vérificatrice générale Galipeau avait pris la parole publique pour exposer les détails de son rapport. Elle s’était dite « préoccupée » par la façon dont la Ville corrige le tir après la publication de ses rapports.

« Je ne suis pas payée au nombre de recommandations. Quand je fais une recommandation, c’est que je la trouve extrêmement importante. Et quand on prend un engagement de la régler avec un plan d’action à une date précise, je m’attends à ce qu’elle soit réglée », a-t-elle dit. « Ça fait sept ans que je recommande à la direction générale de se doter d’indicateurs, donc je trouve ça important. »

L’opposition officielle à l’hôtel de ville a affirmé que le rapport de la vérificatrice générale confirmait leurs critiques envers la gestion de l’administration Plante.