La mairesse de Montréal Valérie Plante a lié l’intense pluie qui s’est abattue sur la métropole dans les dernières 24 heures aux changements climatiques, mercredi matin.

« On peut dire qu’en deux heures, on a reçu – à quelques millimètres près – la quantité d’eau qu’on reçoit en général en un mois. C’est majeur », a-t-elle dit, au cours de la rencontre hebdomadaire du comité exécutif. « Notre réseau n’a pas été conçu pour recevoir ce genre d’épisodes [de pluie]. Ou du moins, avant, c’était une fois aux 50 ans, une fois aux 100 ans. »

Mme Plante a averti que ce type de phénomène météorologique risque de se multiplier.

Elle a aussi souligné l’« ironie » du calendrier : quelques heures avant l’ondée, elle faisait une sortie publique avec les maires des autres grandes villes du Québec pour demander un « pacte vert » au prochain gouvernement provincial. Le monde municipal voudrait 2 milliards par année pour financer son adaptation aux changements climatiques.

« Ce n’est pas normal que ce soient les villes qui assument l’adaptation aux changements climatiques à même les revenus de taxes foncières », a dit Mme Plante mercredi. « L’épisode d’hier montre que ce n’est pas farfelu ce qu’on demande. »

François Legault a opposé une fin de non-recevoir aux demandes des villes, tout en se disant prêt à travailler avec elles dans le cadre des programmes existants.