Un peu plus de deux semaines après son ouverture, le Complexe aquatique de Rosemont est contraint de fermer ses portes temporairement en raison de « problèmes mécaniques » touchant la température de l’eau de la piscine.

« En raison de problèmes mécaniques, le complexe aquatique de Rosemont est temporairement fermé. Nous vous remercions de votre compréhension », indique en effet la Ville de Montréal dans un avis publié sur son site web au cours des dernières heures.

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on confirme qu’un problème mécanique est survenu, forçant la fermeture des lieux. « Les équipes travaillent déjà avec l’entrepreneur pour régler ça rapidement », précise d’ailleurs l’attachée de presse Alicia Dufour, à ce sujet.

Selon nos informations, il s’agirait d’un problème de température concernant notamment la piscine. L’eau, qui aurait chuté de plusieurs degrés, serait tout simplement trop froide pour accueillir des baigneurs dans un cadre jugé sûr. Dans le meilleur des scénarios, la direction du Centre espère pouvoir rouvrir ses portes au cours de la semaine prochaine.

Un projet attendu de pied ferme

À la fin du mois de juin, la responsable des sports et des loisirs au comité exécutif de la Ville, Caroline Bourgeois, et le maire de Rosemont–La Petite-Patrie, François Limoges, avaient officiellement lancé les activités de ce nouveau complexe aquatique très attendu. C’est que depuis la fermeture de la piscine Rosemont en 2019, puis de la piscine Père-Marquette l’an dernier, le bassin Saint-Denis était la seule piscine intérieure de l’arrondissement.

La construction du Complexe aquatique de Rosemont a été entamée fin 2019, mais le projet avait été évoqué pour la première fois dès 2016. Le bâtiment neuf de trois étages, un investissement de 39,3 millions de dollars, a été construit sur le terrain vacant adjacent à l’ancienne piscine Rosemont, entre la 8e et la 9Avenue, près de la rue de Bellechasse.

Cette fermeture s’ajoute à une série d’autres problèmes ayant touché le Complexe aquatique. Prévue en 2020, puis à l’automne 2021, la livraison du projet a été retardée en raison de la reprise du contrat d’appel d’offres, qui avait été jugé non conforme par le Bureau de l’inspecteur général.

La pandémie de COVID-19 et d’autres facteurs y étant liés – notamment des difficultés d’approvisionnement – ont également retardé sa livraison.

Avec la collaboration d’Iris Gagnon-Paradis, La Presse