En marge de la mobilisation majeure de vendredi, Valérie Plante multiplie les rencontres avec des personnalités du mouvement environnemental. La mairesse a annoncé mercredi matin qu’elle recevra à l’hôtel de ville le scientifique et figure emblématique du mouvement David Suzuki jeudi, en plus de son entretien avec la jeune militante suédoise Greta Thunberg prévu pour vendredi.

Ces rencontres s’inscrivent par ailleurs dans une semaine marquée par les thématiques de l’environnement et du climat.

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

Le scientifique David Suzuki

Lundi, Mme Plante s’était rendue à New York pour participer à la Climate Week, où se sont réunis les leaders mondiaux pour discuter de solutions pour faire face aux défis posés par les changements climatiques. Au sommet de l’ONU sur l’urgence climatique, la mairesse a dévoilé son intention pour Montréal de réduire de 55 % les émissions de GES d’ici 2030, un objectif extrêmement ambitieux.

La mairesse avait tenu à souligner le rôle de premier plan que doivent jouer les villes sur la question. « S’il y a une chose que vous devez retenir de mon intervention aujourd’hui c’est que les villes agissent déjà, elles sont prêtes à en faire plus, et doivent absolument être à la table de discussion et pouvoir compter sur le soutien des États et la collaboration du secteur privé si nous souhaitons atteindre la carboneutralité », avait-elle souligné devant l’assemblée générale de l’ONU.

Mme Plante y a croisé la chancelière allemande Angela Merkel, avec qui elle a eu un bref échange. Elle a en outre enchaîné plusieurs rencontres avec les réseaux de villes.

La mairesse de Montréal entend mettre l’accent sur le verdissement, l’établissement de nouveaux parcs et d’espaces verts, le transport actif et collectif et l’optimisation du système de gestion des déchets afin d’atteindre ses objectifs.

Montréal a annoncé la nomination de Sydney Ribaux, cofondateur d’Équiterre, comme directeur du Bureau de la transition écologique et de la résilience le 25 avril dernier.