À quelques heures du dévoilement du vote municipal, «mission accomplie» pour Projet Montréal, juge Valérie Plante, chef du parti et candidate à la mairie de Montréal, tout juste après avoir déposé son propre bulletin dans l'urne dimanche matin.

Vers 11h30, dans le bureau de vote de l'église Sainte-Ambroise de l'arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie, Mme Plante est allée voter aux côtés de son conjoint Pierre-Antoine Harvey. «Je suis très fébrile», a confié celle qui, d'après les plus récents sondages, se trouve au coude-à-coude avec le maire sortant, Denis Coderre.

Fébrile, donc, mais fière et en confiance également. «Quand on fait un exercice aussi intense et quand on y met ses tripes et son coeur, nécessairement c'est pour l'emporter.» La candidate a admis que la situation ne dépend plus que de la «façon dont les Montréalais vont se rendre aux urnes». Elle affirme ne jamais avoir tenu quoi que ce soit pour acquis, mais assure avoir accompli durant sa campagne ce que les citoyens attendaient d'elle.

«Je pense que les Montréalais ont eu assez de matière pour faire leur choix», a-t-elle déclaré, ajoutant qu'elle croit que beaucoup d'entre eux iront voter aujourd'hui.

Alors que sa campagne touche à sa fin, la candidate en tire un bilan positif. «Je suis extrêmement fière des idées qu'on a mises de l'avant, de la vision qu'on a présentée et du travail de toute mon équipe sur le terrain.» Si elle venait à être élue, Valérie Plante deviendrait la toute première femme à accéder à la mairie de Montréal, son «plus grand espoir.»

«Dans tous les cas, pour nous, c'est déjà une victoire», a soutenu Mme Plante, réitérant ensuite un appel aux urnes, moins de huit heures avant la fermeture des bureaux de vote.

Affiches retirées

Des affiches de Valérie Plante accrochées sur un vélo stationné devant le bureau de vote dans l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal ont été retirées en début d'après-midi.

«Il y a eu une plainte officielle. On a demandé à tout le monde à l'intérieur si le vélo appartenait à quelqu'un et on nous a dit non, donc il doit appartenir à un résident. Tout ce qui est visible à la sortie du bureau de vote est interdit. On a appelé à notre bureau chef pour savoir quoi faire vu que c'est une propriété privée (un vélo et non un poteau) et on nous a dit de l'enlever», a expliqué aux électeurs curieux un bénévole qui retirait les affiches. 

Selon la loi, aucune publicité d'aucun parti politique ne doit être visible à la sortie d'un bureau de vote le jour de l'élection.

- Avec Audrey Ruel-Manseau