Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs.

Quiz

Combien la Banque Royale du Canada (RBC) a-t-elle investi dans les énergies fossiles en 2022 ?

Réponse :

51,4 milliards canadiens, selon le rapport Banking on Climate Chaos (Miser sur le chaos climatique), publié par une coalition d’organisations internationales. La RBC est ainsi « la première banque fossile au Canada et le deuxième bailleur de fonds en importance pour les combustibles fossiles au niveau mondial », dénonce la campagne Fossil Fools Day (Le Jour du poisson fossile), lancée le 1er avril, et qui doit culminer par une manifestation devant l’assemblée générale annuelle de la RBC, jeudi, à Toronto, où il lui sera demandé de « rapidement mettre fin au financement des combustibles fossiles ».

Une minorité d’entreprises responsables de la majorité des GES

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Exploitation des sables bitumineux en Alberta

Seulement 117 entreprises sont responsables de 88 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) enregistrées depuis l’Accord de Paris, montre une nouvelle étude réalisée par InfluenceMap, un centre de réflexion indépendant britannique. De 2016 à 2022, 251 gigatonnes d’équivalent dioxyde de carbone (Gt éq. CO2) ont ainsi été rejetées dans l’atmosphère par cette poignée d’entreprises des secteurs des combustibles fossiles et du ciment. De ce nombre, 80 % sont attribuables à un groupe réduit de 57 entreprises, dont certaines du secteur canadien des sables bitumineux. La plupart a d’ailleurs émis davantage de GES dans les sept années suivant l’Accord de Paris que dans les sept l’ayant précédé.

Des tonnes de plastiques dans le Saint-Laurent

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Les eaux de l’est du Canada sont fortement atteintes par la pollution plastique.

Les eaux de l’est du Canada sont fortement atteintes par la pollution plastique, des Grands Lacs à l’Atlantique en passant par le fleuve Saint-Laurent et l’île d’Anticosti, montre le tout premier rapport de l’Organisation bleue sur l’état de la pollution plastique sur le littoral canadien, qui sera publié le 15 avril. L’analyse de 20 tonnes de déchets prélevés lors de 91 opérations de nettoyage a révélé, dans l’ordre, une abondance de mégots de cigarettes, de divers morceaux de plastique, de bouteilles de plastique et d’emballages plastiques de toutes sortes, provenant principalement de Tim Hortons, Nestlé, Eska et Coca-Cola. Ces déchets prendront de 500 à 1000 ans à se dégrader, rappelle l’Organisation bleue.

Photos climatiques de l’année

  • Jesse Winter a été primé pour sa série de photos sur le travail des pompiers combattant les incendies de forêt de 2023 en Colombie-Britannique. Ici, un pompier de l’Alaska, venu en renfort, allume un contre-feu dans l’espoir de freiner un incendie non maîtrisé à proximité.

    PHOTO JESSE WINTER

    Jesse Winter a été primé pour sa série de photos sur le travail des pompiers combattant les incendies de forêt de 2023 en Colombie-Britannique. Ici, un pompier de l’Alaska, venu en renfort, allume un contre-feu dans l’espoir de freiner un incendie non maîtrisé à proximité.

  • Une équipe de pompiers britanno-colombiens se repose par 30 degrés Celsius.

    PHOTO JESSE WINTER

    Une équipe de pompiers britanno-colombiens se repose par 30 degrés Celsius.

1/2
  •  
  •  

Le photojournaliste indépendant Jesse Winter, de Vancouver, a remporté le prix Edward-Burtynsky pour le photojournalisme climatique de l’année, décerné mardi par la Fondation pour le journalisme canadien (FJC). Jesse Winter a été primé pour sa série de photos sur le travail des pompiers combattant les incendies de forêt de 2023 en Colombie-Britannique, publiée dans le magazine journalistique en ligne d’enquêtes environnementales The Narwal. La première montre un pompier de l’Alaska, venu en renfort, allumer un contre-feu dans l’espoir de freiner un incendie non maîtrisé à proximité. La seconde montre une équipe de pompiers britanno-colombiens se reposant par 30 degrés Celsius.

Le Défi pissenlits est de retour

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le Défi pissenlits sera lancé le 15 avril.

Avec le retour du temps doux revient encore cette année le Défi pissenlits. L’évènement, qui sera lancé le 15 avril, est connu pour son invitation à retarder la tonte du gazon au printemps afin de permettre aux pollinisateurs de « faire le plein de pollen et de nectar issus des pissenlits » et des autres fleurs hâtives, mais il propose différentes initiatives pour protéger durant toute l’année ces insectes essentiels, dont 35 % de notre garde-manger dépendent, comme le renoncement aux pesticides, la distribution de semences de plantes mellifères et des activités pédagogiques pour améliorer la biodiversité.

Consultez le site du Défi pissenlits