Une cinquantaine de personnes ont manifesté samedi devant les bureaux de la Banque Royale du Canada (RBC), au centre-ville de Montréal, pour critiquer ses investissements dans les énergies fossiles.

L’évènement a débuté par une série de discours et devait se conclure par une marche d’environ 20 minutes à travers le centre-ville.

Ce rassemblement était l’un de plusieurs à se tenir samedi à travers le Canada.

Ces évènements s’inscrivent dans le cadre d’une série d’actions des organisateurs, qui se décrivent comme un « mouvement multigénérationnel et multiracial », qui doit aboutir à une manifestation devant les locaux abritant l’Assemblée générale annuelle de RBC, à Toronto, le 11 avril prochain.

« Cette campagne de plusieurs jours permettra d’attirer l’attention sur le fait que RBC alimente la crise climatique et finance directement les violences commises à travers le monde à l’encontre des Peuples autochtones, de l’île de la Tortue à la Palestine, en passant par la côte du Golfe, l’Amazonie et au-delà », ont indiqué les organisateurs, par voie de communiqué.

Pour la seule année 2022, RBC aurait injecté 38 milliards de dollars dans les combustibles fossiles, ce qui l’a placerait au premier rang parmi toutes les banques canadiennes dans ce domaine, affirment-ils.

Le président et chef de la direction de la RBC, Dave McKay, a récemment indiqué que la banque prévoyait divulguer le ratio entre son financement dans les énergies propres et son financement dans les combustibles fossiles dans son prochain rapport sur le climat.

BloombergNEF a calculé dans son dernier rapport que RBC fournissait 0,37 $ en financement d’énergie propre pour chaque dollar consacré aux combustibles fossiles.

Avec La Presse Canadienne