1,5 million pour mieux protéger des espèces en péril au Québec

Ottawa octroie 1,5 million de dollars à Conservation de la nature du Canada pour des projets de protection d’espèces menacées aux abords du fleuve Saint-Laurent. Les sommes serviront principalement dans les régions de la Capitale-Nationale, de Chaudière-Appalaches et de la Mauricie.

Le ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique, Steven Guilbeault, a annoncé mardi que son ministère accorde une somme de 1,48 million de dollars sur quatre ans pour soutenir des projets de Conservation de la Nature du Canada, une organisation privée sans but lucratif qui se spécialise dans l’acquisition de terrains pour les protéger à perpétuité.

Les secteurs visés se trouvent dans l’archipel de L’Isle-aux-Grues, à l’île d’Orléans, la Côte-de-Beaupré, la Rive-Sud de l’estuaire, les marécages de Grondines et Sainte-Anne-de-la-Pérade et la tourbière Lac-à-la-Tortue. Ces secteurs abritent 21 espèces en péril, dont le goglu des prés, le hibou des marais et la gentiane de Victorin, une espèce de plante qu’on ne retrouve qu’au Québec.

Cette somme a été accordée dans le cadre du programme des Lieux prioritaires du Fonds de la nature du Canada. « Un lieu prioritaire est une zone de grande valeur sur le plan de la biodiversité qui est considérée comme un lieu distinct présentant un thème écologique commun pour les personnes qui y vivent et y travaillent », précise le Ministère.

Les fonds serviront entre autres à restaurer des habitats dégradés et à faire l’acquisition de terrains pour assurer une meilleure connectivité écologique.

« La meilleure façon de lutter contre les changements climatiques, c’est la nature, a déclaré Steven Guilbeault. Utiliser la nature pour combattre les changements climatiques coûte une fraction du prix des autres solutions. »

Le financement accordé à Conservation de la nature du Canada s’ajoute à une somme de 250 000 $ déjà octroyée à l’organisme pour les années 2020 à 2023.