Radio-Canada a été accusée d’être atteinte du « Syndrome d’Incohérence Climatique » par un groupe d’activistes vendredi. Cinq militantes ont tenté de pénétrer dans ses bureaux de la société d’état pour « mettre en quarantaine » les employés. Une action de désobéissance civile… satirique.

À voir les cinq activistes du groupe environnemental appelé le Ministère de la nouvelle normalité (MNN), on aurait cru qu’elles allaient dans une zone rouge d’un hôpital infecté par la COVID-19. Pas chez Radio-Canada.

Masques, gants, combinaisons de protection : les militantes ont tenté de pénétrer dans le siège social de Radio-Canada vendredi après-midi. Elles ont ensuite installé un périmètre de sécurité devant l’entrée avec du ruban de signalisation jaune. Leur but : attirer l’attention sur l’incohérence entre les publicités de voitures et de VUS de la société de diffusion canadienne, et ses positions environnementalistes.

PHOTO PASCAL RATTHE, COLLABORATION SPÉCIALE

L’opération a duré environ 20 minutes. Les militantes n’ont pas réussi à pénétrer dans les bureaux avant que le service de sécurité n’intervienne. L’action n’a mené à aucune arrestation.

Elles se sont « présentées au bureau chef de Radio-Canada, pour diagnostiquer un foyer d’éclosion d’une nouvelle maladie alarmante : le Syndrôme d’Incohérence Climatique (SIC) », a précisé le groupe par un communiqué vendredi.

« Le Canada s’est engagé à réduire ses émissions de GES d’au moins 40 % d’ici 2030. Il est donc alarmant que son organe d’information, Radio-Canada, continue à faire passer un message incohérent de promotion d’achat de véhicules énergivores », a expliqué l’activiste Hélène Touze, autoproclamée sous-ministre des politiques technologiques du MNN, par communiqué.

L’opération a duré environ 20 minutes. Les militantes n’ont pas réussi à pénétrer dans les bureaux avant que le service de sécurité n’intervienne. L’action n’a mené à aucune arrestation.