(Ottawa) Justin Trudeau a profité de sa participation, à distance, à un sommet sur la biodiversité tenu à Paris, lundi, pour annoncer une contribution canadienne à un fonds des Nations unies qui lutte contre la désertification et la dégradation des terres.

Invité par Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, à présenter les initiatives concrètes du Canada pour protéger la biodiversité dans les pays en voie de développement, le premier ministre a brandi ces 55 millions qui seront versés au Fonds des Nations unies pour la neutralité en termes de dégradation des terres (LDN).

« Le Canada fait sa part », a assuré M. Trudeau aux dirigeants assemblés en personne ou virtuellement pour cette rencontre baptisée « One planet summit pour la biodiversité ».

« Le Canada va contribuer jusqu’à 55 millions au Fonds des Nations unies pour la neutralité en termes de dégradation des terres, afin d’appuyer des projets dans des pays à revenus faibles et moyens. […] Il y aura des fonds pour la biodiversité dans toute contribution financière future du Canada pour le climat », a promis M. Trudeau.

Le fonds LDN a été créé en 2017 dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification. Il doit soutenir la gestion et la restauration durables des terres.

Dans un communiqué publié lundi, la ministre du Développement international, Karina Gould, estime que « la contribution du Canada aidera à catalyser des investissements supplémentaires du secteur privé dans le Fonds LDN ».

Le communiqué de la ministre souligne, entre autres, que le développeur de projets Ecotierra, organisme installé à Sherbrooke, est responsable du premier projet d’investissement du fonds, dans des coopératives de producteurs de café, en Amérique latine.