De nombreux électeurs de la circonscription de Gilles Duceppe, Laurier-Sainte-Marie, et de celle de Jeanne-le-Ber ont eu la surprise de constater que leur bureau de vote avait déménagé.

Dans Laurier-Sainte-Marie, une dizaine de sections de vote qui devaient être logés à l'école Lanaudière se sont finalement retrouvées à l'école Laurier, à environ 15 minutes de marche. Le changement avait été communiqué aux électeurs il y a environ une semaine par l'envoi d'un deuxième carton. Mais plusieurs électeurs rencontrés aux deux endroits n'y avaient pas fait attention.

Par ailleurs, l'école Lanaudière est voisine de l'endroit d'un autre bureau de vote, la Coopérative d'habitation le Plateau, ce qui a ajouté à la confusion.

Voici donc l'information à jour sur les bureaux de vote :

Les électeurs des sections de vote 66, 67, 68, 69, 70, 71, 74 et 75 votent à l'école Laurier, au 505 rue Laurier. L'entrée se fait par la cour de récréation.

Les électeurs des sections de vote 48, 49, 50, 51, 52, 97, 98, 99, 102 et 103 votent à la Coop d'habitation le Plateau, au 4355 de Lanaudière. L'entrée est dans le stationnement arrière.

Selon Bruno Pilote, porte-parole de Gilles Duceppe dans le comté, le changement a été fait pour rapprocher les électeurs de leur bureau de vote. Au déclenchement de l'élection, certaines écoles de la CSDM n'étaient pas disponibles, mais une journée pédagogique a été ajoutée qui a permis l'ouverture du bureau de vote de l'école Laurier.

«Malheureusement, le fait de vouloir aider les gens a créé une confusion», dit M. Pilote.



Jeanne-le-BerUn autre bureau de vote déménagé en cours d'élection a été à la source de complications dans Jeanne-le-Ber. Le bureau situé dans l'école Notre-Dame-de-la-Garde, rue Lloyd-George, s'est retrouvé dans l'annexe de cette même école, qui est située à deux kilomètres de là, rue Brault. Par le fait même, tout un quartier résidentiel s'est retrouvé sans bureau de vote.

Selon un résident du quartier, beaucoup de gens allaient devoir prendre leur voiture pour aller voter, tandis que d'autres resteraient chez eux.