(Montréal) Près de 1300 professeurs de l’Université Laval, à Québec, entameront la grève le 20 février prochain.

Ces membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université Laval (SPUL) exerceront ainsi le mandat de grève qu’ils ont approuvé en assemblée générale le 20 janvier dernier, dans une proportion de 96 %, selon le syndicat.

Ils déplorent ainsi le « peu de progrès réalisé à la table de négociation ».

Les salaires, dans un contexte inflationniste, et la surcharge de travail figurent parmi les principaux points en litige avec l’employeur.

Le syndicat dit vouloir aussi « mieux protéger les collègues qui n’ont pas de statut permanent et qui sont en congé de maladie ».

« Depuis le 27 mai dernier, nous avons donné de multiples occasions à l’employeur de négocier pour régler les problèmes qui affectent notre convention collective depuis de nombreuses années. Nous avons même décalé d’un mois l’exercice de notre mandat de grève […] Malheureusement, l’employeur n’a pas saisi ces opportunités », déplore le SPUL dans un communiqué transmis mercredi soir.

Le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL) représente plus de 1280 professeurs œuvrant au cœur des 16 facultés de l’Université Laval, selon son site web.

Plusieurs cours annulés

La grève annoncée est prévue sur une période de deux semaines a fait savoir l’Université Laval, à son tour par voie de communiqué.

« Bien que les activités d’enseignement, d’encadrement et de recherche offertes par les professeurs affiliés à l’unité de négociation du SPUL soient suspendues le temps de la grève, les activités offertes par les autres membres du personnel enseignant continueront normalement ».

On fait ici notamment référence au travail des chargés de cours, des médecins et dentistes cliniciens enseignants et autres employés responsables de formation pratique.

« La liste des activités affectées par la grève sera disponible pour la communauté étudiante d’ici la fin de la semaine dans monPortail », précise l’Université Laval.

« Les prochains jours seront mouvementés et nous savons que la situation peut être stressante pour les étudiantes et étudiants. Le Centre d’aide aux étudiants n’est pas affecté, comme l’ensemble des services de l’Université. N’hésitez pas à y faire appel », a déclaré la vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé, Cathia Bergeron.

Le communiqué précise que « l’Université Laval a demandé dès le 20 janvier dernier la nomination d’un conciliateur à la table de négociation » dans l’espoir d’en arriver à une entente.