« Brûle toute », « F*ck UQAM », « Élections piège à cons » : des couloirs de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont été tapissés de graffitis plus tôt cette semaine. La direction, qui condamne les actes de vandalisme, mène une enquête pour identifier les responsables. Une plainte à la police a aussi été déposée.

Des images de couloirs vandalisés du pavillon Hubert-Aquin ont circulé sur les réseaux sociaux, vendredi.

La Presse, qui s’est rendue sur place, a constaté plusieurs dizaines de slogans en tout genre écrits à la peinture dans les couloirs menant aux locaux des associations étudiantes.

« Je mange des riches pour déjeuner », « L’avenir n’est pas pour ceux qui veulent nous empêcher de déc*lisser le système », « Brûler des condos », pouvait-on notamment y lire. Des symboles anarchistes ont aussi été dessinés par les vandales.

Il semble qu’une caméra de surveillance aurait également été recouverte de peinture, ornée des inscriptions « Détruis cette caméra » et « Arrêtez de nous surveiller *sti ».

Une enquête est en cours

Selon nos informations, les dégâts auraient été commis plus tôt cette semaine. L’UQAM a restreint l’accès au secteur, jeudi, afin d’y mener une enquête. Une plainte au Service de police de la Ville de Montréal a aussi été déposée.

« Les démarches sont donc en cours afin d’identifier la ou les personnes responsables de ces gestes », a indiqué par courriel la porte-parole de l’Université, Jenny Desrochers.

L’établissement rappelle qu’elle « ne tolère pas les actes de vandalisme et prendra les mesures qui s’imposent en vertu de ses règlements », sans préciser lesquelles.

« Par ailleurs, des travaux de peinture seront effectués dans les meilleurs délais pour remettre les lieux en état », a ajouté Mme Desrochers.