(Montréal) La Santé publique de Montréal « préconise des ajustements » aux mesures déjà annoncées dans les écoles pour réduire les contacts entre élèves, mais assure qu’elle n’envisage pas un retour au concept des bulles-classes pour l’instant.

Des discussions avec le milieu scolaire ont eu lieu dans les derniers jours pour savoir ce qui pouvait être fait pour réduire le nombre de cas, dit Éric Forest, conseiller aux relations médias de la Direction régionale de santé publique de Montréal.

En raison de la disparition des bulles-classes cette année, un cas positif qui l’an dernier aurait généré cinq contacts peut maintenant en générer une cinquantaine. On aimerait donc que les groupes soient les plus stables possibles à l’intérieur des écoles, explique-t-il.

« Par exemple, les classes de première année A et B pourraient rester ensemble à l’intérieur plutôt que de mélanger six groupes », explique Éric Forest, qui cite également l’exemple des services de garde. Il insiste : pour l’instant, ce n’est pas une recommandation et il n’est pas question d’un retour aux bulles-classes.

À l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, on indique que certains centres de services scolaires de la métropole ont demandé aux directions d’école de tenter de se rapprocher le plus possible du concept des bulles-classes, sans toutefois l’imposer.

En date du 31 août, il y avait deux éclosions en milieu scolaire, indique-t-on à la Santé publique de Montréal, qui précise en outre que le ministère de la Santé et des Services sociaux permet aux régions de formuler des recommandations supplémentaires.

À Montréal, seuls les élèves du préscolaire ne portent pas de masque en classe. Qui doit être isolé dans une classe de maternelle quand un élève est déclaré positif à la COVID-19 ? En point de presse plus tôt cette semaine, le ministre de l’Éducation a déclaré que « la perspective de la Santé publique nationale est bien davantage de garder les élèves à l’école que de faire des retraits automatiques comme l’année passée, et ça s’applique aussi au préscolaire ».