Les 105 professionnels à l'emploi de l'École nationale de police de Nicolet ont finalement ratifié à 98 % l'entente de principe qui était intervenue quant au renouvellement de leur convention collective.

L'entente de principe était intervenue vers la mi-août, presque quatre ans après le début des négociations, qui avaient débuté en novembre 2014. La convention était échue depuis le 31 mars 2015, comme pour l'ensemble des employés de l'État.

Ces professionnels, membres du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), sont des experts-conseils en emploi de la force, des experts en enquête, en sécurité routière, en police communautaire, des chercheurs en sécurité publique, des conseillers pédagogiques, des psychologues, des instructeurs en interventions physiques et autres.

« On était très content, après plus de trois ans de négociation, de finalement parvenir à une entente qui soit satisfaisante pour nos membres de l'École nationale de police », a commenté au cours d'une entrevue, vendredi, Richard Perron, président du SPGQ.

L'entente qui vient d'être entérinée est semblable à celle qui a été obtenue pour les professionnels de l'unité fonction publique du SPGQ, a noté M. Perron.

Il s'agit d'augmentations de 5,25 % sur cinq ans, auxquelles il faut ajouter 3,5 % pour la relativité salariale, ainsi qu'une autre augmentation garantie à la suite des travaux d'un comité sur la rémunération pour attirer et retenir les professionnels - et cela devrait donner 2 % supplémentaires, selon M. Perron.

Comme ces syndiqués travaillent dans le domaine policier, le syndicat a également négocié une clause pour assurer la sécurité lorsque le salarié fait du télétravail.

Les critères ont aussi été précisés lorsqu'il y a recours à la sous-traitance, mentionne M. Perron.

Ces professionnels de l'École nationale de police de Nicolet avaient eu recours à des moyens de pression depuis un an, en portant des jeans ou des pantalons de couleur.

Le SPGQ représente 25 500 professionnels à l'emploi du gouvernement et des sociétés d'État, dont 18 000 dans la fonction publique.