Les parents de quelque 6000 enfants fréquentant des centres de la petite enfance (CPE) de Montréal et de Laval doivent trouver un plan B aujourd'hui et demain. Le personnel d'une soixantaine de CPE, soit 1350 éducateurs, cuisiniers et employés, est en grève pour deux jours.

Tôt, ce matin, des syndiqués ont marché vers la station de métro Pie-IX, avant d'aller revendiquer de nouvelles conditions de travail devant les bureaux de l'Association patronale des CPE. Le désaccord porte sur la gestion de leurs conditions de travail, avec à la base une entente nationale conclue l'automne dernier, entre la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), le gouvernement et la partie patronale.

Le Syndicat des Travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval (CSN) a expliqué aux médias, ce matin, que les deux jours de grèves sont puisés à même une banque de six jours de débrayage votée en assemblée générale, au mois de septembre. Les employés touchés sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015.

Ailleurs au Québec, des débrayages forceront la fermeture de 13 CPE en Estrie. Jeudi et vendredi, 13 autres CPE seront touchés en Mauricie et dans le Centre-du-Québec.

Une première journée de grève avait eu lieu en octobre rassemblant des syndiqués dans le Quartier des spectacles, au centre-ville de Montréal, avec des manifestations ailleurs en province.