C'est le réseau public qui rémunère le moins ses stagiaires, particulièrement dans les secteurs traditionnellement féminins, dénonce la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), qui se met déjà en mode préélectoral pour tenter d'obliger les partis politiques à prendre position.

« Dans les techniques de la santé, en soins infirmiers, les étudiants ne sont pas nécessairement rémunérés », a fait valoir Jason St-Amour, qui vient d'être élu à la tête de la FECQ, ajoutant que la même tendance existe aussi « en travail social, en éducation spécialisée ou en éducation à la petite enfance ». « Un fait notable, c'est que dans ces domaines, il y a beaucoup plus de femmes, a-t-il dit en entrevue. À travail égal, un stagiaire se doit d'avoir un salaire égal et des conditions de travail égales. » Et comme beaucoup de ces stages se font dans le secteur public, la décision finale repose entre les mains du gouvernement.