Dans une lettre diffusée hier, plus de 120 étudiants de l'UQAM, essentiellement en science politique et en droit, s'opposent à la levée de leurs cours et demandent à la direction de l'UQAM et à son conseil d'administration d'intervenir pour le maintien de leur enseignement.

«Depuis maintenant des années, l'Université du Québec à Montréal est victime de ce qui nous apparaît comme un laisser-faire et une déresponsabilisation de ses dirigeants», écrivent-ils. Ils souhaitent du même coup exprimer leur soutien à la lettre rédigée la semaine dernière par Jean-Guy Prévost, vice-doyen aux études de la faculté de science politique et de droit et cosignée par 13 collègues.

«Nous avons voulu faire entendre la voix de celles et ceux qui traditionnellement subissent sans oser protester [...] les batailles politiciennes prendre la direction de notre université: les étudiants», ont-ils fait savoir par courriel.

Cette sortie survient à quelques jours d'un scrutin électronique (du 13 au 20 mars) sur la légitimité de l'Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED-UQAM) et de l'Association facultaire des étudiants en sciences humaines (AFESH-UQAM).

Des pétitions contestant la représentativité de ces deux associations avaient été déposées en février à la direction.