Pressée par le Parti québécois et par le syndicat des éducatrices en milieu familial, la ministre de la Famille, Francine Charbonneau, a présenté ses excuses hier à l'Assemblée nationale pour les propos tenus cette semaine à La Presse par son attachée de presse.

Évoquant les conditions de travail enviables de ces éducatrices aux yeux du Ministère, Lindsay Jacques-Dubé avait déclaré qu'en plus du reste, «ces femmes n'ont pas à partir le matin, elles n'ont pas à se déplacer, elles peuvent par exemple lancer une petite brassée de lavage». La citation avait déplu, la ministre Charbonneau en a pris acte.

Elle a présenté ses excuses hier, elle a salué le professionnalisme de ces éducatrices et elle a dit tout le respect qu'elle avait pour ces gens «qui travaillent au quotidien auprès de nos enfants». Faute d'entente entre le gouvernement Couillard et ces travailleuses syndiquées, deux journées de grève sont prévues en octobre.