Les étudiants postsecondaires sous-estiment grandement le coût de leurs études et l'aide que devront leur apporter leurs parents, selon un nouveau sondage.

Le sondage en ligne, mené en juillet pour CIBC, révèle que 67 % des parents sont prêts à payer les deux tiers de l'éducation postsecondaire de leurs enfants, alors qu'en moyenne, les enfants croient que leurs parents ne paient que le tiers de la facture.

De plus, 41 % des étudiants sondés jugent que leurs parents en paient trop. Ces participants ont affirmé que les parents ne devraient couvrir que le quart ou moins du coût des études de leurs enfants.

En moyenne, les parents s'attendent à payer environ 64 300 $ pour l'éducation postsecondaire de chacun de leurs enfants.

Selon la directrice générale et chef de Pro-Investisseurs CIBC, Marybeth Jordan, «l'une des causes de la différence de perception entre parents et enfants est probablement que les étudiants ne tiennent pas compte de tous les coûts qui s'ajoutent aux droits de scolarité».

Mme Jordan croit donc que «la conversation entre les parents et les étudiants à propos du coût total des études et de la façon de les payer doit commencer bien avant que le premier paiement de droits de scolarité soit exigible».

Les parents du Québec et de la Colombie-Britannique sont ceux qui sont prêts à payer le plus important pourcentage des études postsecondaires de leurs enfants, soit 74 et 70 % respectivement, tandis que le pourcentage s'élève à 52 % au Canada atlantique.

Le sondage Léger a été mené auprès de 1056 parents d'enfants de moins de 25 ans et de 500 étudiants et élèves canadiens de niveaux universitaire et collégial.

Par ailleurs, un différent sondage mené auprès de parents d'enfants de moins de 18 ans révèle que près de la moitié d'entre eux auraient souhaité avoir davantage de soutien de leur famille pour les aider à financer les études de leurs enfants. Le sondage en ligne mené pour BMO indique également que plus de la moitié d'entre eux estiment que leurs proches devraient contribuer à l'épargne en vue des études postsecondaires de leurs enfants plutôt que de leur offrir des cadeaux.

Selon l'Association de la recherche et de l'intelligence marketing, qui représente l'industrie du sondage, on ne peut calculer la marge d'erreur d'un sondage en ligne puisque son échantillon n'est pas aléatoire et, par conséquent, pas nécessairement représentatif de la population générale.