Des négociations entreprises il y a plus d'une décennie sur la valeur réelle du travail des enseignants de cégep sont dans l'impasse.

Ces négociations s'inscrivent dans le même mouvement qui a mené à la réévaluation des emplois principalement occupés par des femmes afin qu'elles obtiennent l'équité salariale.

Historiquement, le travail des enseignants de cégep était classé au même niveau que celui des enseignants du primaire et du secondaire. À cela s'ajoutaient des ajustements de salaire liés aux diplômes détenus par l'enseignant.

Selon la Fédération nationale des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la dernière proposition du Conseil du trésor suggère une rémunération en deçà de celle des enseignants des niveaux primaire et secondaire ainsi que des reculs sur la reconnaissance des diplômes.

La Fédération, qui représente 85% des professeurs de cégep, réclame au contraire une majoration de leur traitement afin de situer ceux-ci dans une fourchette entre les enseignants du primaire et secondaire et ceux de niveau universitaire.

La FNEEQ, qui a déjà recueilli 8700 noms sur une pétition dénonçant cette situation, promet d'être très visible auprès de la députation du gouvernement péquiste au cours des prochaines semaines.