Malgré que son appel à la grève ait déjà été rejeté par plusieurs de ses associations membres, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) n'a pas l'intention de baisser les bras.

La porte-parole de l'ASSÉ, Blandine Parchemal, assure que la lutte pour la gratuité scolaire va se poursuivre. Elle rappelle que la grande manifestation de mardi, à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur, à Montréal, est maintenue. De plus, les votes de grève se poursuivent dans plusieurs autres institutions.

La possibilité d'un débrayage a été rejetée par les étudiants de cégeps qui étaient très militants lors du «Printemps érable», dont ceux du cégep de Valleyfield.

L'ASSÉ est la seule association étudiante qui boycotte le sommet. Blandine Parchemal souligne que l'ASSÉ a l'appui de plusieurs syndicats et groupes sociaux, qui participeront à la manifestation de mardi.

Mme Parchemal trouve inconcevable que tous les dossiers relatifs à l'enseignement supérieur puissent se régler dans un sommet de 2 jours. Elle blâme le gouvernement péquiste, laissant entendre que les décisions sont déjà prises, notamment celle d'indexer les frais de scolarité. Selon elle, les étudiants éprouvent beaucoup d'amertume envers l'attitude du gouvernement.