Les travailleurs des 75 centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) renoncent à l'usage prochain de moyens de pression lourds, estimant que les discussions avec les représentants patronaux et gouvernementaux progressent.

La présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ), Sylvie Tonnelier, croit nécessaire de faire le point sur la négociation.

Pour leur part, les travailleurs de CPE de plusieurs régions du Québec syndiqués avec la CSN ont voté au cours des dernières semaines en faveur de l'adoption de moyens de pression, incluant sept jours de grève.

À la CSQ, Mme Tonnelier reconnaît que la négociation n'avance pas aussi rapidement qu'elle le souhaiterait mais elle reconnaît qu'il existe un effort réel de négociation chez toutes les parties impliquées.

Les négociations à la FIPEQ-CSQ se déroulent à trois tables, soit une table nationale où il est principalement question des clauses monétaires, une autre regroupée, qui concerne l'organisation du travail, et une table locale où l'on discute de clauses plus pointues d'organisation du travail.

Mme Tonnelier ajoute qu'il y a également des progrès à la table regroupée, où la partie syndicale a pu conclure concernant certains articles en obtenant des gains significatifs.

La CSQ dit représenter plus de 13 580 intervenantes en milieu familial et plus de 1700 membres dans les installations des CPE.