Une enquête militaire interne a blanchi des membres des Forces armées canadiennes des allégations de présumés mauvais traitements infligés à trois détenus en Afghanistan, et de dissimulation de ces incidents.

L'enquête a été menée par le Service national des enquêtes des Forces canadiennes (SNEFC) à la suite d'une plainte logée en janvier 2007 par le professeur de droit de l'Université d'Ottawa Amir Attaran. 

Deux des trois prisonniers avaient été blessés après avoir été capturés par des soldats canadiens en avril 2006. L'enquête conclut qu'un des détenus avait subi des blessures en tentant de saisir l'arme d'un soldat, tandis que l'autre s'était infligé des coupures et des ecchymoses en essayant de s'enfuir par un remblai escarpé.

Le lieutenant-colonel Gilles Sansterre, commandant du SNEFC, a indiqué que le troisième détenu n'avait pas été blessé.

Selon M. Sansterre, les dossiers médicaux démontrent que les soins prodigués aux présumés talibans l'avaient été en tout respect des conventions internationales.