Jusqu’au début de 2022, il fallait être plutôt malchanceux pour avoir eu la COVID plus d’une fois. Des réinfections survenaient à l’occasion, certes, mais le phénomène demeurait relativement rare.

Sauf que depuis quelques mois, avec l’arrivée d’Omicron et de ses sous-variants qui échappent facilement aux anticorps adaptés aux variants précédents, les réinfections sont en train de devenir la norme. Et la communauté scientifique se demande : est-ce que le SRAS-CoV-2 devient de plus en plus bénin à mesure qu’on le rattrape, ou est-ce que chaque réinfection vient ajouter un risque supplémentaire de complications à long terme ?

Les dernières données disponibles sur les réinfections au Québec remontent malheureusement à la fin de 2021, mais on peut se faire une idée à quel point c’est devenu plus fréquent en regardant le cas de l’Angleterre. Là-bas, au 1er janvier 2021 (moyenne 7 jours), on comptait 94 réinfections sur 56 000 cas confirmés de COVID, soit moins de 0,17 % du total. Au 1er janvier de cette année, les réinfections représentaient près de 10 % de tous les cas. Et au 5 juillet dernier, date des dernières données complètes disponibles, cette proportion avait dépassé les 22 %, soit 5600 réinfections sur 25 000 cas.

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