La Santé publique de Montréal appelle les personnes qui ont fréquenté deux endroits « associés à des cas liés au variant Omicron », au début du mois de décembre, à se faire dépister dès que possible. En date de jeudi, 14 cas de ce nouveau variant avaient été détectés dans la métropole.

« Comme on l’a dit la semaine dernière, on va avoir une approche très suppressive avec Omicron. On le prend très au sérieux pour limiter au maximum la transmission. Chaque jour qu’on gagne en limitant la transmission, c’est un gain qu’on fait sur le virus. Ça nous permet aussi de mieux préparer le système de soins à une éventuelle vague Omicron », a expliqué le porte-parole du CIUSSS Centre-Sud-de-l’île-de-Montréal, Jean-Nicolas Aubé.

Ainsi, toutes les personnes qui ont fréquenté le gym Buzzfit Kirkland sur la rue Jean-Yves, le 1er décembre entre 16 h et 18 h, le 5 décembre entre 16 h et 18 h ou le 6 décembre entre 16 h et 18 h, sont invitées aller se faire tester contre la COVID-19.

Il en va de même pour les Montréalais qui auraient fréquenté le Centre culturel et communautaire Henri-Lemieux, rue Édouard, le 4 décembre dernier entre midi et 14 h.

Dans un communiqué de presse diffusé vendredi, la Santé publique rappelle à ces personnes que « même si vous êtes adéquatement vaccinés et n’avez pas de symptômes, nous vous recommandons de vous faire dépister pour la COVID-19 dans l’un des deux centres de dépistage suivants : sur le terrain de l’Hôpital général juif ou au CLSC Parc-Extension ».

Il s’agit en effet pour le moment des deux seuls centres dont le laboratoire est en mesure de détecter le variant Omicron à Montréal.

S’il n’est pas possible de se rendre dans l’un ou l’autre de ces centres, il demeure possible de se faire tester dans une autre installation de dépistage, en mentionnant toutefois « que vous avez potentiellement été exposé au variant Omicron ».

« Nous demandons également aux personnes concernées par cet appel au dépistage de se préinscrire pour leur rendez-vous sur le site Quebec. ca/coronavirus et de donner les informations relatives à leur exposition potentielle au variant Omicron dans le formulaire », précise aussi la Santé publique à ce sujet.

D’après les dernières données, on compte présentement 14 cas du variant Omicron dans la région de Montréal. De ce nombre, cinq personnes « auraient pu l’acquérir lors d’un voyage à l’extérieur du Canada ». Les autres l’auraient contracté au Canada, « ce qui suggère une transmission locale limitée », dit-on.

Pour l’instant, plus de données sur ce variant sont nécessaires pour se prononcer sur sa transmissibilité, sa virulence ou la résistance des vaccins. Néanmoins, « les premières données indiquent qu’il est possiblement plus 2 à 3,5 fois plus transmissible que le variant Delta et qu’il y aurait un risque accru de réinfection », rappellent enfin les autorités.