(Québec) Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, dit s’être « mal exprimé » en déclarant mardi que l’état d’urgence sanitaire sera maintenu « tant qu’on n’a pas réglé [les] conventions collectives » avec les employés de l’État.

En conférence de presse mardi, il a notamment fait valoir qu’il tient à la « flexibilité » que lui procurent les décrets liés à la gestion du personnel. Ses propos ont été décriés par des syndicats et des partis d’opposition.

En vertu de l’urgence sanitaire, Québec détient des pouvoirs extraordinaires : il peut conclure des contrats de gré à gré – sans passer par appel d’offres – et contourner des clauses des contrats de travail.

« Vraisemblablement, je me suis mal exprimé » lors de la conférence de presse, a écrit Christian Dubé sur Twitter mercredi matin. « L’urgence sanitaire n’a aucun lien avec la négo. Par contre, elle a permis des mesures temporaires », comme l’octroi de primes, le recrutement de vaccinateurs et la télémédecine.

« Dès que la pandémie sera derrière nous, l’urgence sanitaire ne sera plus nécessaire », a-t-il ajouté dans son gazouillis.