(Saint-Bruno-De-Montarville) La Coopérative des techniciens ambulanciers de la Montérégie (CETAM) ne prend pas de détours : ses ambulanciers sont « à bout de souffle », admet-elle alors que les hôpitaux de la région débordent et que le nombre de cas atteint des sommets.

« L’équation est simple à faire. S’il y a tant de gens aux urgences, aux soins intensifs, entre les mains de nos infirmières et médecins, c’est qu’ils sont, pour la plupart, arrivés en ambulance », estime Jérémy Ménard, qui est chef de division et adjoint au directeur général.

Leur « stress » et leur « anxiété » ne font que croître lors de cette deuxième vague, a ajouté mardi M. Ménard. Il assure ne pas avoir l’impression que de la détresse psychologique s’installe, mais affirme que la direction autorise « le plus grand nombre de congés possible pour permettre du répit ».

« On peut sentir la fatigue, l’accumulation, a-t-il dit en entrevue avec La Presse Canadienne. Le poids est lourd sur leurs épaules en ce moment. »

Selon la coopérative, bien que seuls 18 des plus de 400 paramédics aient contracté la COVID-19, « la grande majorité » des équipes sont épuisées.

Le protocole de protection et de désinfection qu’ils suivent lors d’un appel pour une personne qui a ou qui est suspectée d’avoir la COVID-19 est « strict, fastidieux et très long », souligne l’organisme.

Les ambulanciers de la Montérégie ont effectué plus de 11 000 transports liés à la COVID-19 depuis le début de la pandémie, indique la CETAM.

Texte de l’Initiative de journalisme local.