Des étudiants et différents professionnels du milieu de la santé, comme des chiropraticiens ou des audioprothésistes, pourront vacciner la population contre la grippe ou la COVID-19. C’est ce qui est inscrit dans un arrêté ministériel annoncé vendredi par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

La vaccination de la population contre la COVID-19 devrait débuter bientôt et devant l’ampleur de la tâche, le gouvernement souhaite « augmenter le bassin de main-d’oeuvre potentielle ».

Ainsi, trois catégories de main-d’œuvre ont été prévues selon le communiqué de presse publié par le gouvernement.

Il y a d’abord les étudiants dans les programmes d’études qui conduisent au diplôme permettant d’administrer des vaccins, dans le cadre du Programme d’immunisation du Québec (PIQ).

Ce groupe comprend des étudiants et des résidents en médecine, des étudiants en pharmacie, des étudiantes au programme en pratique sages-femmes ou en inhalothérapie, ou des étudiants qui deviendront infirmiers auxiliaires.

La deuxième catégorie inclut des étudiants en techniques ambulancières, les techniciens ambulanciers et les détenteurs d’un diplôme de médecine hors Canada.

Les dentistes, les médecins vétérinaires, les podiatres, les technologistes médicaux et les technologues en imagerie médicale, qui peuvent déjà administrer des médicaments injectables, font également partie du groupe.

La troisième catégorie inclut des professionnels du domaine de la santé physique qui pourront participer à la vaccination à la suite d’une formation plus soutenue.

Ainsi, les acupuncteurs, les audiologistes, les chiropraticiens, les audioprothésistes, les denturologistes, les ergothérapeutes, les hygiénistes dentaires, les optométristes, les opticiens d’ordonnance, les orthophonistes, les physiothérapeutes, les technologues en prothèse et appareils dentaires, les technologues en électrophysiologie médicale, les technologues en physiothérapie et les diététistes-nutritionnistes, font partie de ce groupe.

Le ministre Christian Dubé a déclaré que « la gestion des ressources humaines » constitue un des grands défis de la campagne de vaccination contre la COVID-19.

« Ces ententes avec les ordres professionnels viennent considérablement augmenter notre capacité de vaccination, avec un potentiel de quelques milliers de ressources supplémentaires pour administrer les doses », a indiqué le ministre.

Le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux a précisé que « des travaux sont en cours pour mettre en place les formations nécessaires pour tous les professionnels et les étudiants visés par cette démarche ».