Les travailleurs de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) qui sont représentés par le syndicat Unifor se sont dotés d’un mandat de grève à être utilisé « au moment opportun ».

Dans un communiqué publié vendredi matin, Unifor a indiqué que le mandat de grève a été adopté à 99 %.

Les conventions collectives des travailleurs concernés sont échues depuis le 1er janvier 2023. Selon le syndicat, les négociations dans les six sections locales ont été clôturées en février dernier, mais plusieurs éléments, dont les salaires, ne sont pas encore réglés.

Malgré l’intervention d’un conciliateur, le syndicat estime être dans une impasse concernant entre autres les salaires, les vacances, la mobilité de la main-d’œuvre et la durée de la prochaine convention.

Selon le directeur québécois d’Unifor, Daniel Cloutier, « la SOPFEU semble ne pas prendre au sérieux la rétention et l’attraction de la main-d’œuvre ni reconnaître la dangerosité inhérente à ce métier pour la sécurité et la santé de ceux qui l’exercent ».

À son avis, le gouvernement du Québec et la direction de la SOPFEU doivent reconsidérer « sérieusement » leurs positions et s’engager dans des discussions constructives pour parvenir à un accord.

« Avec l’épouvantable saison 2023 qui risque de se reproduire cette année et les années suivantes en raison du réchauffement climatique, notre priorité est de garantir des conditions de travail équitables et sécuritaires pour nos membres qui jouent un rôle essentiel dans la protection de notre patrimoine forestier contre les incendies et ainsi protéger les municipalités et leurs populations qui sont à proximité d’une zone forestière », a-t-il fait valoir par écrit.

Le syndicat Unifor, qui est affilié à la FTQ, représente les pompiers, préposés aux communications, manœuvres et mécaniciens de la SOPFEU.