(Ottawa) L’opération de rapatriement des Canadiens se trouvant en Haïti s’est réellement mise en branle, mardi, après un faux départ causé par les mauvaises conditions météorologiques de la veille.

Les 18 Canadiens qui devaient partir lundi et un autre groupe de 18 personnes dont le départ était prévu pour ce mardi sont arrivés sains et saufs en République dominicaine, a indiqué Isabella Orozco-Madison, porte-parole de la ministre des Affaires étrangères Mélanie Joly.

Lundi, l’hélicoptère privé nolisé par le gouvernement canadien pour procéder à ces départs assistés n’avait pu s’envoler voler en raison des conditions météorologiques défavorables sur l’île d’Hispaniola, que se partagent Haïti et la République dominicaine.

La première vague d’évacuations est réservée aux citoyens canadiens détenteurs d’un passeport valide, selon les exigences d’entrée fixées par Saint-Domingue. Affaires mondiales devrait préciser plus tard combien de personnes admissibles ont demandé de l’assistance pour un rapatriement.

Le gouvernement canadien assume les frais du trajet entre Haïti et la République dominicaine. À partir du moment où les personnes évacuées sont déposées en sécurité sur le territoire dominicain, le reste de la facture leur appartient. Des programmes de prêts gouvernementaux sont disponibles au besoin.

Parmi les quelque 3000 personnes inscrites au registre des Canadiens en Haïti d’Affaires mondiales Canada, moins d’une centaine ont demandé de l’assistance et remplissent les critères de la première vague, d’après les informations fournies par la ministre Joly en conférence de presse, lundi.

Lors de la même allocution, la cheffe de la diplomatie avait affirmé, à tort, que 18 personnes avaient quitté Haïti lundi. Affaires mondiales Canada avait ensuite rectifié, en signalant que les conditions météo avaient empêché l’évacuation.