(Montréal) Ce sera au tour des travailleuses des Centres de la petite enfance membres de syndicats de la FSSS de débrayer, mardi, mercredi et jeudi.

Lundi, ce sont celles de la Fédération des intervenantes en petite enfance (FIPEQ), affiliée à la CSQ, qui ont débrayé. Et elles débraieront de nouveau vendredi.

Lundi aussi, la Fédération de la santé et des services sociaux, affiliée à la CSN, avait une journée de négociation avec les représentants gouvernementaux. Elle doit les rencontrer de nouveau jeudi.

« On sent que les deux parties sont encore très éloignées. Il y a du chemin à faire pour rapprocher les deux parties », a affirmé la représentante des CPE à la FSSS, Stéphanie Vachon, dans un message récent à ses membres.

Elle a d’ailleurs prévu plusieurs jours de négociation tout au long du mois de novembre.

Le fossé semble moins grand entre Québec et la FIPEQ. Jeudi, les négociations doivent d’ailleurs reprendre avec cette fédération de la CSQ. La FIPEQ a réduit ses demandes, il y a une semaine, dans le but d’en arriver à une entente avec Québec. Elle attend toujours une réponse formelle à cette contre-proposition.

La FIPEQ a d’ailleurs dévoilé lundi les résultats d’une enquête auprès de ses membres, qui indique que 69 % d’entre elles ont songé à quitter leur travail, au cours des trois dernières années, à cause de l’épuisement qu’elles ressentent.

Elles montrent du doigt le multitâche, la charge de travail engendrée par les enfants ayant des besoins particuliers, ainsi que la pénurie de main-d’œuvre.

Du côté du Syndicat québécois des employés de service (SQEES), affilié à la FTQ, il a une rencontre de négociation mercredi avec les représentants gouvernementaux.

Ce n’est qu’à la suite de cette journée de négociation qu’il décidera si les progrès sont suffisants à la table ou bien s’il doit de nouveau débrayer, lui qui a déjà tenu deux journées de grève.