L'appel au calme lancé par le premier ministre Justin Trudeau semble avoir été entendu.

Quelques centaines de personnes ont manifesté jeudi soir contre le G7 dans les rues de Québec sous la surveillance attentive de l'escouade antiémeute. À peine deux personnes ont été arrêtées lors de l'événement pour possession de substances explosives, a déclaré en fin de soirée par voie de communiqué le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).

Les deux premières heures se sont déroulées dans une ambiance festive sous la musique d'un ensemble de cuivres.

Des manifestants masqués s'en sont brièvement pris à un photographe de presse pour l'empêcher de croquer sur le vif l'un des leurs qui dessinait un graffiti sur un édifice de Grande Allée.

L'échauffourée a été de courte durée et ne semble pas avoir fait de blessés. La tension a monté au milieu de l'événement alors que la manifestation s'est arrêtée. Un groupe scandait «tout le monde déteste la police», mais les quelques centaines de personnes ont repris leur route.

L'un des manifestants a lancé une cannette de peinture en direction des médias à la fin de la manifestation devant le Centre des congrès de Québec. Les manifestants ne se sont pas dispersés immédiatement après que les organisateurs eurent mis fin, scandant «le capital nous fait la guerre, guerre au capital». Certains ont mis le feu à des drapeaux au milieu du boulevard René-Lévesque. Des manifestants ont aussi lancé des feux d'artifice dans la foule.

Les policiers ont dispersé dans le calme la poignée de citoyens toujours présents vers 21 h. Quelques récalcitrants sont demeurés sur place.