Depuis 2000, la proportion d'automobilistes blessés mortellement au Canada, pour lesquels un test a démontré qu'ils avaient consommé de la marijuana, a augmenté, alors que le contraire a été remarqué pour la consommation d'alcool.

La Fondation de recherches sur les blessures de la route a dévoilé, lundi, des statistiques portant sur les années 2000 à 2014 et abordant spécifiquement la question de la consommation d'alcool et de marijuana.

Il en ressort qu'en 2000, près de 35% des automobilistes blessés mortellement dans un accident avaient consommé de l'alcool - et ceci avait été confirmé par un test de dépistage.

La même année, ce sont 12% des automobilistes blessés mortellement lors d'un accident qui avaient consommé de la marijuana - confirmé par un test de dépistage.

Quatorze ans plus tard, soit en 2014, le pourcentage de consommation d'alcool au volant confirmé par un test de dépistage chez les automobilistes blessés mortellement avait diminué à 28%, soit de sept points de pourcentage.

Pour ce qui est de la consommation de marijuana, elle avait augmenté de sept points de pourcentage, passant à près de 19%.

Dans son communiqué, la Fondation de recherche sur les blessures de la route estime que «si la tendance se maintient, la marijuana pourrait devenir plus fréquente chez les automobilistes mortellement blessés» que l'alcool.

La Fondation de recherche est financée par l'Agence de la santé publique du Canada et par State Farm.