C'est à quelques pas du circuit Gilles-Villeneuve, à Montréal, que la Coalition syndicale pour la libre négociation a mené une action de visibilité dimanche matin.

Le regroupement voulait profiter de la tenue du très médiatisé Grand Prix de Formule Un du Canada pour faire part de ses revendications.

Plusieurs membres de la coalition, qui représente la quasi-totalité des employés municipaux du Québec, se sont rassemblés près de la station de métro Jean-Drapeau, sur l'Ile Sainte-Hélène. Ils voulaient passer le message que la libre négociation est la voie à suivre dans le dossier des régimes de retraite.

Ils ont martelé leur refus catégorique d'une « loi-bulldozer qui s'attaquerait aux revenus des retraités, qui obligerait le partage des déficits à 50-50, et qui imposerait un carcan».

Le porte-parole de la coalition, Marc Ranger, presse les maires du Québec de trouver des «compromis intelligents» à la table de négociation, de ne pas attendre une loi pour ce faire.

Lancée le 20 mars dernier sous le thème « La négociation, pas la confrontation! », la coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, ainsi que professionnels et employés de sociétés de transport. Elle a rassemblé plus de 12 000 manifestants devant l'Assemblée nationale le 21 mai dernier et tenu une série de manifestations régionales.