Pour François Bancon, responsable de la création chez Infiniti, l'étude Essence présentée au salon automobile de Genève incarne «Tout ce que j'aime, rien de ce que je n'aime pas.»

Oui, mais encore ? Ce prototype constitue une projection vers l'avenir, une vitrine des nombreuses technologies qui définiront les futurs produits de cette marque, filiale à part entière de Nissan. D'une facture plutôt classique (moteur avant et roues arrière motrices), l'Essence se présente sous les traits d'un coupé biplace Essence dont les lignes réinterprètent de façon moderne d'ancestrales traditions nippones en plus d'intégrer des éléments culturels de référence comme l'habillage des prises d'air latérales dont la forme rappelle le kanzashi, épingle à cheveux traditionnelle utilisée par les femmes portant le kimono.

L'Essence soulève son capot à la première motorisation hybride (essence-électricité) développée par Infiniti. Il s'agit de l'amalgame d'un V6 3,7 litres suralimenté par 2 turbocompresseurs (440 chevaux) à un moteur électrique baptisé 3D Motor (160 chevaux) alimenté par un ensemble compact de batteries lithium-ion situé dans le coffre, non loin de l'ensemble de bagages Louis Vuitton conçu expressément pour ce véhicule.