La relation d'affaires entre Me Jean-Carol Boucher et le Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, est définitivement chose du passé.

La relation d'affaires entre Me Jean-Carol Boucher et le Grand Chef de la Confédération des peuples autochtones du Canada, Guillaume Carle, est définitivement chose du passé.

À un point tel que l'avocat gatinois a déposé cette semaine, une réclamation de 144 000 $ contre M. Carle au seul chapitre des honoraires professionnels que le Grand Chef est en défaut de lui payer.

Pour garantir sa créance, Me Boucher a aussi déposé un bref de saisie immobilière relativement à deux immeubles qui sont maintenant la propriété de l'ex-conjointe de M. Carle en vertu de la convention de divorce intervenue entre les deux parties en juin 2006, laquelle convention a eu pour effet de céder à l'ex-conjointe les deux propriétés appartenant auparavant à M. Carle.

Selon Me Boucher, il s'agit là d'un "divorce économique" dont le but premier était de soustraire certains biens et ainsi libérer M. Carle des dettes envers ses créanciers.

Les honoraires réclamés par Me Boucher font notamment référence au travail effectué par l'avocat en février 2005 alors que M. Carle alors membre de l'Alliance autochtone du Québec, était l'objet d'une demande de destitution et d'expulsion de la part de neuf membres du conseil d'administration de l'Alliance autochtone du Québec.

rbouchard@ledroit.com